PETIT MODE D'EMPLOI

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Archives du blog

jeudi 17 décembre 2009


Mon premier sapin

Quelques jours plus tard, je n'ais pas eu le temps de compter tellement je m'amusais avec Oscar, il est en plus arrivé la chérie de Louis avec deux enfants. Je commençais à m'arracher les poils quand c'est le chéri de Louise et quatre chiots qui est arrivé. Ils voulaient que je retienne tout ça comment ? Quatre chiots ? ! J'espère que vous aurez rectifiés, c'étaient des petits d'homme déjà grands.


J'en avais toujours un avec moi. Et que je te caresse, que je joue avec toi. Les balles, les ficelles, tout y est passé. Il arrivait qu'ils soient plusieurs ensemble. Que de belles parties. A côté de mes journées ranplaplan avec le patron, pfft j'étais vidée le soir. Quelle idée de rester tout seul. D'un autre côté Oscar ne pouvais pas manger mes croquettes. Alors qu'ici je devais faire gaffe.

Et un matin j'ouvrais des yeux ébahis. Un grand sapin trônait dans une salle au rez-de chaussée. Avec des guirlandes et des boules. Ca brillait de partout. J'avais jamais vu ça ! Au pied il y avait des paquets de toutes les couleurs et de toutes les formes. Nom d'un bipède, qu'est-ce que c'était ça ? Je restais a le regarder les pattes écartées, la queue en l'air.

Soudain les vieux se mirent a rire. J'avais comme l'impression que c'était à cause de moi. Oui c'était ça. Ben oui quoi. J'étais jeune et découvrais ce genre de fête. Il fallait me laisser le temps d'apprendre.

Les plus jeunes s'étaient déjà jetés sur les paquets. Les papiers ne résistaient pas longtemps. Ils volaient partout. Parfois un emballage semblait plus résistant. Mais il abdiquait vite. Dans ces cas là, les enfants ont une de ces efficacité surprenante.

Soudain l'un d'eux s'écria : " Y en a un pour Roxane ! " Hop, dix secondes plus tard il était ouvert sous les yeux curieux de tout le monde. Dans le papier il y avait un collier, un joli collier en cuir marron brillant, il paraissait ciré. Henriette m'enleva celui que j'avais quand le patron était venu me chercher. Elle donna le joli au patron.

"Et bien ma vieille, tu es gâtée. Va falloir que tu marche comme un mannequin avec ça. Gare à la drague." C'est vrai que je me sentais belle, coquette. Du coup je me mis a battre de la queue à grande vitesse. Un vrai ventilateur. Tout le monde compris vite, j'en suis sure que j'étais ravie et fière. Oscar n'avait rien. Il faisait la moue. Sur le moment ; et puis après il est venu me regarder de plus près et me faire des léchouilles. C'était un brave chien.

dimanche 13 décembre 2009

Nouvelles connaissances

Le temps passait, heureux. Un soir le patron sorti un grand sac noir d’un placard. Dedans il mis des chemises, des chaussettes. C’est à cet instant que je réalisais la grandeur de ses pieds. Ces chaussettes ! J’aurais pu y faire rentrer entièrement une des mes pattes. Lui, il y mettait le pied. Enfin. Et il ne me donna pas de croquettes.

Allons bon. J’allais encore retourner voir la vétérinaire ? Le lendemain le réveil sonna plus tôt que d’habitude. C’était anormal ça. Le patron avala un petit déjeuner, pas moi. Nous fîmes notre balade. Je n’étais pas rassurée. Qu’est-ce qui allait se passer ?

Et puis en rentrant, il me laissa mon harnais et ma laisse. Après un tour dans sa salle de bain, il changea de chaussures. Les nouvelles étaient plus fines, souples. J’y étais. Nous allions partir en voiture ! Bon, pas de vétérinaire. C’était déjà ça.

Il attrapa le sac et me fis redescendre, en prenant l’ascenseur. C’est vrai qu’avec son gros machin, un sac pour son appareil photographique, et ma laisse, il était plutôt embarrassé. Je me dirigeais directement vers la voiture. Il ne le remarqua même pas. C’était bien la peine de se décarcasser.

Une heure et demie après nous arrivions devant un beau portail de bois. Miracle, il s’ouvrit tout seul. Je n’avais jamais vu ça. Quand je voulais sortir sur le balcon je devais me torturer le nez. Et le patron, il n’avait qu’a s’arrêter devant un portail pour le faire ouvrir ! Et après, ils sont toujours fatigués !

La voiture était tout juste garée qu’une porte s’ouvrit. Une autre petite dame sortie toute souriante. Elle dit : "Bonjour Daniel " Lui répondit "Bonjour ma sœur" Qu'est-ce que c'était ce charabia. Jusqu'à présent on lui disait Monsieur à mon Patron. Elle s'approcha de moi toute souriante. "Alors voilà le fauve ? " et me serra la tête entre ses mains. Elle sentait le chien.

Ca sentait le chien partout. Il y en avait surement un dans cette maison. "Tiens voilà Oscar. Sois gentil, hein ? !" Oscar ? Je vis arriver un chien marrant. Il était deux fois plus grand que moi, tout marron avec de grandes oreilles qui lui tombaient sur les joues. Ses yeux paraissaient tristes. Il n'allait pas pleurer de me voir tout de même ? Mais il était sympa et semblait être copain avec le patron.

La connaissance fut vite faite et aussitôt on nous fit sortir dans un jardin. Il y avait plein de trucs, des balles, des ballons, des bouteilles en plastique, de faux os. Ca c'était pas chouette. Je me suis fait avoir, toute contente d'en croquer un. J'ai comme l'impression qu'Oscar se payait doucement ma tête.

Et les vieux bipèdes riaient de nous voir. Il y avait Daniel donc mon patron, sa "sœur" Henriette, son "mari" Henri, leurs enfants Louis et Louise. J'avais un peu de peine a me retrouver dans tout ça. Je connaissais le Patron. C'est tout.

jeudi 10 décembre 2009

Tristesse.

Pendant mes balades, je passais souvent devant une petite usine de quatre ou cinq ouvriers. Ils étaient sympas. Nous parlions souvent alors qu'ils fumaient leurs cigarettes ou mangeaient leurs casses-croutes. Ils donnaient toujours quelques choses à Roxane.
J'écris au passé, parce que ce matin les machines étaient déménagées. La petite usine n'a pas résisté à la crise. Dommage. Les ouvriers avaient le coeur gros, leurs visages étaient graves.
Ca va être triste de passer devant les batiments vides.

mercredi 9 décembre 2009

mardi 8 décembre 2009

Papillons blancs

Plus tard, mes poils avaient repoussés, les jours s’étaient raccourcis et refroidis, en me réveillant j’eu une drôle d’impression. Ca me trottait dans la tête même en avalant mes croquettes. C’est en sortant que j’eu la solution. Tout était blanc ! Des millions de petits papillons blanc tombaient. C’était ça, sur.


Au cours de la balade j’appris par le patron ou les discussions qu’il eut que les papillons étaient des flocons de neige. La neige… C’était marrant ce truc. Il était très agréable de marcher dedans. Pas raide comme le bitume ou coupant comme les cailloux. Pour flairer, il y en avait toujours un peu qui restait dans la truffe.

Mon bipède devait savoir que j’aimerais car il me mena directement vers un grand champ où je pouvais galoper sans risque. Tout de suite je m’élançais en rond, à toute vitesse. C’était super. Quand je fus bien essoufflée je m’arrêtais trente secondes, la langue pendante. Puis je me roulait avec délices. Pourquoi n’y avait-il pas de la neige plus souvent ?

A un moment le patron fit un petit ballon de neige entre ses mains puis me le lança. Je courais vers l’endroit de sa chute. Mais pas moyen de le retrouver. Il avait disparu, caché dans l’épaisseur de la neige au sol. J’avais beau courir de plus en plus vite, j’arrivais toujours après sa disparition ! C’était énervant. Mais amusant de courir. Et puis, apparemment, ça faisait tellement plaisir au patron. Un vrai gosse !

J’étais contente de rentrer. Le galop après des fantômes de ballon en neige, c’est fatigant. Mais une lapée d’eau fraiche, une sieste en rond dans mon fauteuil et hop, je me savais prête a recommencer.

Une chose pourtant me faisait réfléchir les bipèdes, presque tous, semblaient avoir peur de marcher dans la neige. Certains marchaient bizarrement, à petits pas, voir en se tenant aux murs ou aux barrières.

Je ne comprenais pas pourquoi. Puis je finis par me douter de la raison. Malgré mes quatre pattes il m’est arrivé de glisser où ce n’était pas prévu. Je ne suis jamais tombé. Mais que j’en fus près certaines fois. D’accord. Alors les pauvres avec seulement leurs deux pieds. Mais aussi pourquoi ne se servaient-ils pas des deux autres !

lundi 30 novembre 2009

A regarder vite, c'est trop beau !

Allégée sans fil.

C’est marrant comme il faut peu de choses. Dès que je n’eu plus de fil je me sentais libre, légère. Petit à petit les balades se rallongèrent, mon bipède me laissa mieux courir. Et je ne risquais pas de me lécher mes trous de fil. La peinture rouge sentait trop mauvais. Pendant mes sorties j’allais dans l’herbe, sans en avoir l’air. J’en revenais toujours avec d’agréables effluves.


La vétérinaire, c’est comme ça que s’appelle la dame blanche, avait dit que mes poils allaient repousser. Elle avait raison. Je revoyais de petites pousses et en étais toute fière. Quand le patron me brossait le matin, j’aurais presque aimé qu’il me les brosse. Mais c’était tout de même un peu tôt. Quand je me couchais j’étais contente de pouvoir m’allonger, le ventre bien visible.

L’automne arriva. Au début, naïve, j’attendais une visite. Homme, automne, pour ma jeunesse il n’y avait pas une grande différence. Mais personne ne venait dans l’appartement. Et puis je me rendis compte que le temps changeait, et que c’était souvent dans les discussions des bipèdes. C’est la saison, disaient-ils. Bon, l’automne a rapport à la pluie, au vent qui depuis quelques jours est de plus en plus fréquent. C’était rigolo, les jours de mauvais temps mon patron doublait de volume et s’abritait sous une toile tendue et ornée de chiens ! Moi je n’avais besoin de rien et j’en étais toute fière.

Par contre je me suis fais avoir quelques fois par mes pattes mouillées. J’avais pris l’habitude de galoper dans le couloir qui mène à l’appartement. Quand les pattes sont sèches pas de problème. Avec de l’eau sur les coussinets et du carrelage au sol, catastrophe ! Plusieurs fois j’eus beau freiner des quatre fers, je me suis écrasée la truffe sur la porte ! Biensur j’ais du boxer dans mes ancêtres, mais enfin.

La première fois le patron eu l’air tout cassé. C’est tout juste s’il n’a pas pleuré. Il me tâtait partout. Moi une fois la tête secouée, c’était fini. Une heure après il s’inquiétait encore. Les fois suivantes il m’enguirlanda ! Je n’en revenait pas. Maintenant, parce que ça m’arrive encore, il se marre ! Ca aussi c’est vexant. Mais j’aime trop courir.

dimanche 29 novembre 2009

samedi 28 novembre 2009

jeudi 26 novembre 2009

Roxane sans fil.

A cause de ce fil, le patron m’avait sans cesse à l’œil ! Dès que j’en approchais un peu la truffe il me rappelait à l’ordre. Même les escaliers étaient interdits ! Du jour au lendemain j’avais pris dix ans. Si j’avais pu la tenir, il m’aurait mis une canne dans les pattes !

Et puis un matin, à la fin de la promenade nous sommes entrés dans la clinique à bestioles. Tout de suite je me suis presque réjoui. On allait surement m’enlever ce fil à saucisson ! Je commençais a connaitre les habitudes du coin.Tout de suite la petite dame en blanc vint me faire des câlins, me parler gentiment. Je commençais a bien l’aimer. Surtout que j’avais remarqué qu’elle finissait toujours par me donner un gâteau. C’était du spécial chien, comme elle disait. Une très bonne habitude. Moi en retour je lui faisait des léchouilles, je lui donnait la patte. Elle en paraissait toute fière. J’en était contente. Ou l’inverse.

La table descendit. J’allait sauter quand je me senti prise sous le ventre. C’était vrai, un effort et je faisait casser ce fil à la noix ! La dame m’allongeât. Elle avait vraiment le coup de main. Impossible de lui résister, et, pourtant tout en douceur. Chapeau !

Le patron me grattait derrière les oreilles, doucement. C’était délicieux. J’étais en train de me demander quand le fil me serait enlevé, quand la dame se releva. Voila, c’est fini, dit elle. Quoi ? Je n’avais rien senti. Ils s’étaient bien moqués de moi ! Ils s’entendaient bien ces deux filous.

Un coup de peinture rouge sur les trous du fil, mon gâteau habituel, et hop nous sommes repartis pour la maison. Je pensais que nous allions reprendre les escaliers. Je me dirigeais donc vers leurs porte. Mais non pas encore, toujours l’ascenseur. Il fallait peut-être attendre que les trous se bouchent.

jeudi 5 novembre 2009

mardi 27 octobre 2009

vendredi 23 octobre 2009

mercredi 21 octobre 2009

Roxane, suite

Petit à petit je me suis sentie mieux. Il n'y avait que ce pansement qui me grattait. C'était irritant, dans tous les sens du terme. Et puis un matin il m'a dit qu'on allait enlever la rustine ! ? Ça n'a pas de trous une rustine. Et là, au contraire, ça en était plein. Un ticket de métro pour famille nombreuse.

La dame nous attendait. Elle nous accueilli en souriant, me remit sur la table. Je n'étais pas très rassurée. Avec un coton imbibé de je ne sais quoi et avec une pine elle arracha la rustine. Elle connaissait son boulot. Quand le patron cessa de me caresser et me lâcha la tête je jetais un coup d'œil.

Horreur ! Je n'avais plus de poils !! De quoi j'avais l'air ? Mais ils étaient malades ! Et puis la dame lui dit qu'il ne fallait pas s'en faire. Ça allait rapidement repousser. Ha bon, bien. Ouf, heureusement.

C'est très bien. Dans quelques temps nous enlèverons le fil, dit la dame. Ha bon, ils m'avaient mis une rustine et du fil ? Et il servait à quoi celui-là ? Mais à quoi ils jouaient ! C'était décourageant. Enfin le ventre me grattait moins. C'était toujours ça de pris. Ça faisait du bien de ressentir les courants d'air.

En sortant nous primes tout de suite la direction de ballades que nous faisions souvent. Je me sentait plus légère. C'était agréable. J'aurais bien piqué un cent mètres. Mais pas moyen. Il n'enlevait pas la laisse. Peut-être à cause de ce fil. Vivement qu'il soit enlevé. Mais pourquoi tous ces trucs ?

Une fois rentrés, je lapais de l'eau et allais m'allonger. La marche m'avait détendue. Je m'assoupis et revis les chiots. Mais ils étaient tout flous et semblaient mécontents. Ils quittaient mon ventre les uns après les autres, fâchés.

Matinée à 1000 mètres

dimanche 18 octobre 2009

Roxane 4

La petite dame en blanc nous a dis de la suivre dans une autre salle avec plein de flacons et de petites boites. Il y avait aussi une grande table qui montait ou descendait toute seule. Ce n’était pas rassurant. Il m’a mis dessus et caressé comme j’aime bien, sous le menton et dessus la tête. La dame, deux tuyaux dans les oreilles, répétait bien, bien. En même temps elle me plaquait une espèce de pièce de monnaie partout sur le corps. J’ai vaguement senti une petite piqure dans la cuisse. Ca tournait.


Je me suis réveillée toute vaseuse. J’étais allongée sur un coussin tout blanc, épais et doux. C’était une grande cage. Si j’avais pu me lever j’aurais eu la place. De toutes façons je n’aurais pas pu sortir. La porte était faite de barreaux.

J’avais l’impression d’avoir un gros machin visqueux dans la bouche. Et pas moyen ni de l’avaler, ni de le rejeter. C’était désagréable ! En plus un morceau de tissu était collé sous mon ventre. Ca grattait. C’était irritant ce machin !

La dame blanche est venue me voir. Elle me palpa doucement, me plaqua encore ses tuyaux dessus. Elle sourit en disant que tout allait bien. Qu’est-ce qui lui fallait ! Mais étrangement, ça m’avais calmée. Je me rendormi.

Et puis je les ais entendu parler, doucement. Elle disait que tout s’était bien passé. Elle avait aussi trouvé une boule de graisse, alors elle l’avait enlevé. La, dans mon brouillard, je me suis énervée. Je n’étais pas grosse au point de me faire une liposuccion ! J’étais tout de même rudement contente de le revoir. Il m’a caressée doucement. C’était bon…

Nous sommes rentrés chez nous, doucement, à pieds. Un peu d’air me ferait du bien. Mes pattes n’étaient pas très vaillantes. Mais peu à peu elles se fortifiaient. Le chemin m’était familier. Nous n’étions pas loin. Le patron n’avait jamais marché aussi lentement. Tout les deux pas il me regardait. Il devait regretter ou avoir peur de quelque chose. Pourtant la dame blanche lui avait dit : Comme ça vous serez tranquille.

jeudi 15 octobre 2009

Et de 3

Il me plaisait mon bipède. Je le suivais partout. Il y avait pourtant trois portes que je ne pouvais franchir. J’avais beau couiner devant, elles ne s’ouvraient jamais. La plus bizarre c’était celle qui se fermait le soir. Il semblait dormir derrière. Alors pourquoi pas moi ? D’autant plus qu’il y avait de la moquette par terre !


Le matin, il me faisait mille caresses en disant qu’il en avait mal aux doigts de se les triturer, qu’il devrait s’acheter des boules. Nous jouions ensemble avec une balle jaune difficile comme tout à saisir. Pourquoi en acheter d’autres ? C’est dans cette pièce interdite nocturne qu’il s’asseyait devant un bureau. Dessus il y avait un gros bidule ronronnant. Et il s’amusait à taper des doigts devant…

Je n’y ai jamais rien compris. D’ailleurs parfois, lui aussi, était d’humeur explosive. Et ça n’a pas changé. Lorsque c’est le cas, je me roule un peu plus loin et j’observe. Autrement, c’est un ange. Câlins, balades, quelques friandises, c’était mon lot journalier.

Chaque matin et soir, il mangeait et me donnait des croquettes. Lorsqu’il s’attablait je savais que ce serait bientôt mon tour, comme aujourd’hui. Très pratique.

Quelques temps après mon arrivée, un soir il ne me donna pas mes croquettes. Je vins me dresser devant lui, mes yeux dans les siens. Il me demanda si j’avais faim. Evidement, l’andouille ! Au lieu de prendre son air désolé, il n’avait qu’a me donner a manger. Mais non.

Le lendemain, toujours sans croquettes, il m’emmena dans le magasin avec plein de boites. Tout de suite la dame lui demanda si je n’avais rien mangé la veille ! C’était gentil de s’occuper de moi comme ça. Elle allait peut être me donner quelque chose, elle !

samedi 10 octobre 2009

mercredi 7 octobre 2009

Suite de notre connaissance


Ca me paraissait immense chez lui; trois pièces avec plein de portes. Il avait fallu rentrer dans une grosse boite toute fermée pour y aller. J'y ais eu un drôle de sentiment, comme si je me tassait. J'avais les poils pas très rassurés. Et puis je me suis habitué; d'autant plus facilement que ensuite nous sommes toujours montés par les escaliers. Je devais bien lever les pattes les premiers temps. Mais avec l'âge plus de problème.




Il me mena d'abord sous une fenêtre où il y avait deux jolies gamelles. Il y avait de l'eau dans celle de droite. A gauche des croquettes appétissantes exhalaient une sympathique odeur. Il avait bien préparé son coup le patron. Mais je n'avais pas faim. Une petite lapée d'eau me suffisait. Avec le soleil j'en avais besoin. Il eu un air interrogateur, puis jeta un regard à sa montre et haussa les épaules.



Alors il parti en m'appelant doucement et me mena dans une autre pièce, plus grande. La lumière entrait par une grande porte-fenêtre. C'était agréable. Il y avait un clic-clac. Au pied ce qui paru une couverture, blanche et pliée en je ne sais combien de fois. Elle sentait le propre et les fleurs. C'était marrant dans un appartement, mais bien agréable. Comme j'en restait à l'extérieur et interrogative il me déposa dessus. Ses mains me passaient dessous le ventre. Elles me paraissaient immenses et peu rassurantes. C'était idiot. Elles cachaient bien leur affaire et étaient très douces. Plus tard je n'eu plus d'appréhension, au contraire. La couverture était douce, je pouvait m'y allonger sans peine. Oui bien agréable. Il s'installa dans un fauteuil de rotin, tout près, sans me quitter des yeux.



Il était bizarre, racontait des histoires. Soi-disant que nous n'allions plus nous quitter, qu'il prendrait soin de moi comme d'un bébé, que nous allions passer une retraite sensas. La retraite ? J'avais six mois ! Mais enfin j'étais bien, il était gentil, semblait décidé a bien me traiter. Le bonheur quoi. Quand il cessa de parler et de me caresser j'étais détendue, tranquille. L'animation de la journée retombée, je m'étirais, pattes de devant tendues et queue en l'air puis m'assoupi la truffe entre les pattes.



Ça faisait du bien. La douceur de la couverture était luxueuse en comparant au carrelage des deux dames. Avant je ne me souviens plus. J'étais trop jeune. Et puis j'avais l'impression que j'allais pouvoir dormir longtemps sur ma couverture, la mienne. Ce sentiment était bizarre. Ce matin je n'étais qu'un chiot perdu, avec rien à moi. Tout juste un petit collier de carton durci. Et maintenant j'avais un grand bonhomme qui me faisait des tas de douceurs, me donnait une douce literie, de l'eau fraîche dans une belle gamelle.



Bref le paradis. Pourvu que ça dure. Je me promis de prendre soin de ce bipède et de lui rendre tous les bons sentiments qu'il avait pour moi. Je me vis en rêve, à dix ou quinze ans. Ma couverture était toujours aussi neuve et odorante. La gamelle d'eau était là mais, je sentais une odeur de poulet mélangée de bœuf et tout un tas d'autres bonnes choses. Ce qui me surpris le plus se sont les dix chiots qui me trituraient le ventre. Qu'est-ce que ça voulait dire ?

lundi 5 octobre 2009

dimanche 4 octobre 2009

chats du jour...

Les mésaventures de Tim:
Comme les orages ne préviennent plus de leur arrivée,j'ai fermé -vers 22h hier - les fenêtres de la Saxo; tout est électrifié dans la plus misérable voiture actuelle.
Ce matin, Tim n'est pas venu manger, ni à 7h, ni à 10, ni à 12; vers 15h, pas de ses miaulements habituels pour m'appeler à aller jouer un moment.
Vers 16h, au passage imprévu de Gazou, on paerçoit un chat grisâtre dans la Saxo: il en est sorti dignement, nous a suivis comme à son habitude, pas traumatisé pour deux sous !
Je ne comprends toujours pas qu'il ne se soit pas manifesté lorsque je me suis assise dans l'auto hier au soir.

Réglisse, quant à lui, confirme ce que je soupçonnais depuis quelques mois:
il n'a pas compris qu'il n'est PAS un chien !
Il persiste à nous suivre en balade, quitte sa gamelle de la cuisine pour venir manger les croquettes des chiens, dort le soir dans le couffin de Kiss...

vendredi 2 octobre 2009

Mariage de 40 ans = EMERAUDE

Le silence se fit, les têtes se tournèrent vers le fond où les portes venaient de s'ouvrir. Ils avançaient émus. Mais avec ses vingt ans elle semblait résolue, décidée. Sa robe était parfaite. D'ailleurs elle avait passé assez de temps pour que ce fut ainsi. Elle faisait rêver beaucoup de ses amies. Et son cavalier le sentait, fier d'accompagner un tel rêve. Rien que le visage était un magnifique écrin. Parfait pour un tel jour. Les enfants apportent toujours des ennuis. Mais en ce moment il plaignait ses copains. Jamais ils n'auraient de pareils instants.


Son futur époux se retourna tendrement souriant. Il accueilli la main déposée délicatement, presque avec regret. Sous ses doigts il senti la bague. Furtivement il pensa "émeraude au moins. Après c'est quoi ?" Cette pensée le fit involontairement sourire autrement. Elle perçu ce changement. Rien ne lui échappait. Que signifiait ceci. Mais le présent repris force. Et il était doux ! Elle allait bientôt entendre et dire oui. Depuis le temps qu'elle l'espérai. Toujours peut-être. Et vingt ans c'est long.



Si je veux ?.. Évidement c'est la corde au cou... Dans quarante ans je pourrais divorcer vite fait-bien fait. Ca va pas ma vieille ? Tu te fais rougir ! Bah avec la canicule. Qu'est ce qu'il a ce genou a coincer ? Ha... heu... ouiii... Ca y est, tu es devenue Mâdämeee... Ouf. Vivement ce soir qu'on parte en camping-car. Attends faut encore faire cette grande allée. Tous ces yeux ! Et puis en plus je vais prendre un wagon de riz dans la robe, ça va gratter ! Hé hé, je les lui ferais chercher... Un baiser ? Ca va pas non ? Pas ici ! Si ? Ha bon, après to...huuuuuuuummmmmeu. Ben, pourquoi il arrête ? Hé ho il faut atterrir ma grande. La journée n'est pas finie. Et ce n'est pas la dernière. Tu t'imagine dans... cinquante ans ? C'est l'or ça. C'est loin aussi. Quarante ans ? Ca ne te fera QUE soixante ans. Encore une jeunesse et une très jolie pierre d'émeraude. J'achète ! Tu n'as pas fini de m'embrasser cher Époux ; je n'ai qu'a cligner des yeux. Et hop... Tu rougis encore ! Il va falloir t'habituer.



Allez en voiture. Cela fait du bien de s'asseoir. Il y a encore du chemin avant d'arriver devant mon émeraude. Au fait, c'est quoi dans un an ? Qu'importe, c'est coton. Quelle belle invention l'épaule d'un homme, de mon homme. C'est la meilleure, sure. Quarante ans ? Finalement c'est le minimum avec du solide comme ça. Et il y en a plus d'un qui est de mon avis, certainement. Plus d'une serait plus juste. Je le vois dans vos regards mes amies. Mais je l'ai conquis et je compte bien le garder, très longtemps. Nous avons prévu des tas de choses. Même qu'il devra sortir le chien. J'aime trop les bêtes. Je vais la coconner cette épaule ! Au maximum.



Madame, vous n'avez pas honte de ces lointaines pensées ? Ha la jeunesse ! Vous n'y avez pas échappée. Ne vous en faite pas, elle est loin de vous avoir lâchée. De nos jours, vôtre âge est le meilleur. L'essentiel est construit, fini. Bon, quelques articulations coincent. Mais normalement, pas de soucis à se faire. Dans dix ans la recherche aura trouvé le remède et vous pourrez en vivre encore vingt ! Si, si, sans doute. Je prépare déjà ma lettre pour cette proche occasion.



Au revoir Madame.

lundi 28 septembre 2009

dimanche 27 septembre 2009

samedi 26 septembre 2009

mercredi 23 septembre 2009

C'était il y a cinq ans

C'était une belle journée ensoleillée. La porte était grande ouverte. Il y avait deux dames à une table. L'une d'elle grondait toujours l'autre qui semblait sans cesse faire ou dire des bêtises. Elle semblait pourtant vouloir faire de son mieux la pôvre.


J'étais près de mon assiette, à côté d'un pieds de table. J'étais là depuis quelques jours. On m'avait reçue avec beaucoup d'égards. De l'eau, des gâteaux m'avait été fournis abondement. Un autre chien plus vieux était attaché. Il grognait sans cesse et aboyait dès que la porte s'entrebâillait. Les deux dames n'étaient pas toujours contentes.

Quelque chose avait changé pendant ma somnolence. C'est ça. J'étais à l'ombre. Il était là, dans l'encadrement de la porte. Après avoir levé les yeux, je du lever la tête. Il me paraissait immense. J'avais encore jamais vu des jambes d'hommes en short. Elles me semblaient sans fin. C'est surprenant vu d'en bas ! Mais ce qui m'avait frappé, c'est son petit chapeau marron tout rond. Je me suis longtemps demandé pourquoi il avait toujours ce truc sur la tête. Et puis un jour, bien plus tard, je l'ai entendu dire qu'il craignait le soleil d'été et le froid d'hiver à cause d'un rond de cheveu vide. Heu, de crane sans cheveux. Oui c'est ça. Enfin bref. Il s'est baissé vers moi, souriant. Mais je le sentais inquiet. Je le trouvais sympa ; mais qu'est ce qu'il voulait ? Sa main est venue doucement sous ma truffe, de plus en plus près. Elle tremblait. On aurait dit qu'elle était émue. Il y avait une bonne odeur. Je sais pas pourquoi, je l'ai léché. La main se tournait, me montrait toutes se faces. Bien, ça lui plaisait. Elle se glissa dans mon coup souplement. Hé hé agréable ça. Je fus obligée de lever la tête. Et je vis la sienne. C'était un mélange de joie et d'inquiétude. Après quelques mots avec les dames qui semblaient réticentes, il accrocha une petite laisse verte au collier vert écossais que j'avais. Ca allait bien ensemble. Il a tiré doucement. Sur le moment je n'ai pas compris. Finalement j'ais cédé. J'aimais bien mes deux dames. Mais après tout, il paraissait bien ce grand machin. Nous nous sommes mis a marcher cote à cote. C'était bizarre, on aurait dit qu'il avait peur. Je sais pas de quoi. Moi je craignais qu'il m'emmène quelque part pour me faire quelque chose. Je savais pas quoi. Finalement après 20 mn de marche le long d'un gros ruisseau bruyant, nous sommes arrivés dans une sorte de salle d'attente garnie de gros sacs, de boites, de laisses de toutes grosseurs. Une dame jeune et souriante lui a demandé ce qu'il voulait. Il fut question de papiers, vaccins, opérations, Ca avait fini par me donner le tournis, je m'étais endormie. Puis nous avons été chez lui. C'est toujours chez nous depuis 5 ans. Roxane

mardi 22 septembre 2009

De 6 mois à 5 ans

Roxane quand je l'ai prise le 22/9/09. Elle avait 6 mois à gauche. Elle a 5 ans à droite. Dan.

Suite de ma frangine

Ca j'y crois pas ! Sa belle-fille vient d'accoucher. Elle devrait être contente, heureuse et sauter de joie ! Ben non ! Des fois que Mamie déborde de grippe A elle ne peut pas entrer dans la maternité ! Et la voilà a genoux, contre la porte. Enfin le petiot se porte bien. Oui c'est un gars de 50cm et 3k10g. Ils ont de ces précisons maintenant. Le poids des nouveaux nés évolue à la vitesse grand V, mais on note quand même 10 g qui passent par là.


Y a un truc qui me turlupine. C'est le prénom. Mon neveu a parfois des idées tordues. Mais au téléphone j'ais compris Méandre. Pfff. Pour mette le pieds sur terre c'est pas simple bien sur. Mais tout de même. Ma frangine prépare quelque chose pour le début d'octobre. C'est peut-être ça qui l'a fait bouffailler. Heu, bafouiller.

Oui, c'est ça. Le téléphone vient de vibrer énergiquement. C'est un autre. Il n'est pas courant, mais très beau. Avec les racines de ce prénom, il ne va pas falloir chercher des noises au petit ! Bonne vie mon grand. Quand ce sera dans tes cordes n'oublie pas ta Mamie.

dimanche 20 septembre 2009

Ha les femmes !

Je n'y pige rieeeeenn ! Une de mes frangines qui a trois enfants est sur les dents, prêt de la crise de nerfs. Son fils, heu sa belle-fille, va accoucher un de ces jours. Attention elle aussi ce n'est pas son premier bambin. Hé puis même si c'était, maintenant ces dames savent tout en sortant de la maternelle. Enfin, d'habitude elle me fait des mails, m'envoie des photos. Là ceinture. Madame a perdu les kilos que sa bru a pris ! Mon beau-frère qui n'est déjà pas du genre calme explose. Ma pauvre sœur ! Elle n'a jamais bien été du genre manucure. Hé bien elle aura intérêt a prendre un rendez-vous. Elle se tort les mains, se mange les ongles. Sur que si il n'y avait pas la grippe H1N1 elles ne se les laverais pas. Pendant ce temps elle ne peut pas prendre le pouls de la future, tranquille et heureuse Maman. Le téléphone est branché sur l'ADSL heureusement. Sinon gare à la facture. Mais ma nièce, oui par alliance, à trouvé le truc. Quand ma frangine appelle, le numéro s'inscrit sur son combiné. Et là, elle devient sourde. La belle-muche, il y en a marre !


Vous êtes toutes comme ça? Je me souviens du temps préhistorique où j'étais futur père, ma Mère habitai à moins de 100 mètres. Mais nous la voyions rarement, quand nous le voulions. Et elle arrivais toujours souriante, décontractée. Mon épouse me demandait comment elle faisait. Sa présence lui faisait du bien. D'ailleurs elles s'entendaient très bien toutes les deux. De ce côté là rien a dire.

Si vous avez un truc pour calmer ma sœur, vous pouvez me le passer? D'avance merci. Je souffre trop pour mon beau-frère.

samedi 19 septembre 2009

Photo de la grippe via Nullette.


Chanson anti grippe

C'est une chanson sans calcium, chantée par un pauvre homme qui a mauvaise mine

C'est une chanson sans calcium, une chanson à la gomme qui manque de vitamine
C'est une chanson à virus, une chanson sans tonus, elle est épouvantable
C'est une chanson pas dans l'vent, qu'a besoin d'fortifiant, tellement qu'elle est minable

33,33,33,33,33,33

Les paroles sont squelettiques, la musique rachitique, pas question qu'ça balance
C'est une chanson sanguimique, complètement lymphatique, c'est presqu'une ordonnance
C'est une chanson pas dans l'coup, c'est une genre de rock mou, pas pour le hit parade
C'est une chanson anémiée pour maison de santé, une triste salade

33,33,33,33,33,33

C'est une chanson sans espoir qui raconte l'histoire d'une pauvre infirmière
Amoureuse à en crever d'un docteur diminué aux curieuses manières
C'est une chanson sans issue, qu'ira pas dans la rue car elle est désastreuse
C'est une chanson imbécile écrite par un bacille pour une intraveineuse

33,33,33,33,33,33

Le seul avantage qu'elle a cette chanson raplapla, il est sur la pochette
Vous ne risquez aucun risque si vous achetez ce disque parce qu'y a une petite vignette
Découpez la soigneusement, postez la sur le champ, faites vous porter pâle
Et vous serez croyez moi, tous remboursé par la sécurité sociale


La "Chanson sans calcium" chantée par les frères jacques.

jeudi 17 septembre 2009

mercredi 16 septembre 2009

Nostalgie quand tu nous tiens...

Vous savez que parfois il est douloureux de rencontrer un de ces bambins tant aimés ? Cet après-midi j'ai rencontré Abricot, sa maîtresse et deux gosses qu'elle gardait. Un garçon de quatre ans, moulin à paroles, déluré, souriant. Ca fait plusieurs fois que nous nous voyons. Tout de suite il est venu m'embrasser, me prendre la main. Comme d'habitude. Ce qui m'a le plus fait plaisir c'est que Lilou vienne me donner la sienne plus tard. C'est une magnifique future poupée de trois ans. Elle a un regard sans cesse interrogateur, d'un bleu a faire chavirer les coeurs les plus endurcis. Tout ça sous une toute simple chevelure blonde, mais qui lui va merveilleusement bien. J'avais la main gauche libre. Soudain j'ai senti un machin minuscule, satiné qui est venu s'y glisser sans rien demander. Quand j'ai regardé, elle marchait comme si c'était évident que j'étais d'accord, que nous étions de vieux et grands amis. Il a fallut que je prenne une sérieuse ins piration. J'étais tout chose. Je n'aime mieux pas me rappeler depuis combien de temps j'avais été ému comme ça. C'est épatant. Vivent les bouts de choux !  Dan.

lundi 14 septembre 2009

Voyage dé-li-cieeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuux !

Pendant ce long WE je suis allé voir ma copine. Nous avons commencé par aller à un regroupement de deux pattes à St Alban de Roche. Il n'y en avait pas un bataillon. Mais la vingtaine qui était là avait déjà bonne mine.  Elles étaient toutes impeccables, rutilantes et ronronnantes comme des chats, évidement. Ca m'a rappelé ma jeunesse. Lors d'un voyage que l'on ne fais soit disant qu'une fois dans la vie, j'étais allé au lac Balaton dans une belle dodoche marron clair. Je me demande comment nous avons fais pour y aller dans une telle voiture. L'après midi après un repas tout simple offert, je suis parti pour une balade d'une heure et quart. Je ne l'ai pas vu passer. La capote avait été ouverte pour satisfaire aux exigences de deux demoiselles. Ben, je me demande comment je suis revenu sans rhume ni torticolis. Vivent les courants d'air. Ne parlons pas du bruit . Et le tableau de bord ! Warff, c'était beau la préhistoire. J'ai pris une soixantaine de photos. Quand j'aurais fais le tri j'en mettrait ici; un montage sonorisé plus tard également. Il y a tout ce qu'il faut. Y a qu'a le faire.

mercredi 9 septembre 2009

mardi 8 septembre 2009

lundi 7 septembre 2009

dimanche 6 septembre 2009

samedi 5 septembre 2009

CENT !

Mesdames, Messieurs,

Ce blog a été ouvert le cinq Aout. Nous sommes le cinq septembre. Et nous avons atteint

                                                         100

connections. Bravo et félicitations. Surtout ne perdez pas vos bonnes habitudes. Au contraire venez plus souvent. Proposez plus de choses à y mettre. Une personne fait le plus gros du "travail" Il faut nous aider.
Nos idées ne sont pas inépuisables.
D'avance merci et grosses bises. Cousin.

Merle noir à Vallon pont D'Arc

vendredi 4 septembre 2009

C'est tristeeuuuuuuuuuuuuu !

Bouh, c'est triste




Évidement il fait moins chaud. Évidement il tombe de l'eau qui fait du bien aux fleurs et cultures de tous genres. Dans le fond c'est pas mal. Mais ce ciel toujours gris, ce sol toujours humide, mais c'est triste ! ! Faut remettre le pantalon, rajouter un pull, ranger les sandales... Toujours trimbaler le parapluie, parfois pour des prunes. Mais si par hasard vous le laisser dix minutes chez vous, c'est le déluge ! En automne c'est normal. Mais il y a de jolies couleurs, les appareils photos se régalent. Mais ho, nous n'y sommes pas encore ! Même Roxane marche moins vite ! Et ce matin elle a aboyé après une jolie nana qui courait le long de l'Arve. Je me suis fais fusillé du regard. Je me suis senti couillon ! Non mais, qu'est ce qui lui a pris ? Je vous jure. Je l'adore, mais alors là mon pied me démangeait sérieusement. Il était près a décoller pour son arrière-train. Il ne faudrait pas qu'elle se mette a décochoser souvent comme ça. Qu'est ce que je deviendrais ? Vous avez une solution ?



Le Parc national des Écrins, dans les Alpes du Sud, se situe à l’intérieur d’un "triangle", avec Briançon au Nord-est, Gap au Sud et Le Bourg d’Oisans au Nord-Ouest. Les sept vallées du parc sont accessibles en voiture, il est possible de s’y rendre aussi en train et en car (selon les vallées)

jeudi 27 août 2009

Crise de rire.


pour rire un peu ..........

Ah !!! Avec cette crise........ tout le monde souffre!!

Les boulangers ont des problèmes croissants.

Chez Renault la direction fait marche arrière.

Les salariés débrayent.

A EDF les syndicats sont sous tension.

Coup de sang de la CGT chez Tampax.

Les bouchers se battent pour défendre leur bifteck.

Les éleveurs de volaille sont les dindons de la farce.

Ils en ont assez de se faire plumer.

Pour les couvreurs c'est une tuile.

Les faïenciers en ont raz le bol.

Les éleveurs de chiens sont aux abois.

Les brasseurs sont sous pression.

Les cheminots menacent d'occuper les loco.

Ils veulent conserver leur train de vie.

Les veilleurs de nuit en ont assez de vivre au jour le jour.

Les pédicures travaillent d'arrache-pied pour de faibles revenus.

Les ambulanciers ruent dans les brancards.

Les pêcheurs haussent le ton.

Les prostituées sont dans une mauvaise passe.

Sans oublier les imprimeurs qui sont déprimés et les

cafetiers qui trinquent !

mercredi 26 août 2009

C'est pas juste

Cet après-midi j'ai rencontré une dame qui adore sa petite chienne. Mais quand elle m'a vu de loin heureux avec roxane pétante de santé, les larmes lui sont venues. Sa "moumousse" a un très grave cholestérol. Elle ne mange plus rien et marche avec peine. Il y a une semaine l'euthanasie a été envisagée. Elle n'a pu s'y décider. Elle a demandée au vétérinaire qu'il se renseigne à Paris près d'un spécialiste. Quand elle m'en parlait ses yeux étaient à la fois pleins d'espoir et de crainte. Ca s'rat mon dernier, gémissait elle. Je lui ai bien proposé de m'appeler si elle le voulait, au cas où. Mais je ne pense pas qu'elle le fasse.
Ca ne devrait pas être permis. Les petites grand-mères de ce genre ne devraient pas avoir droit à ça.

lundi 24 août 2009

24.8.09 Cascade d"Arpenaz

Carte pour situer

Ci-contre une carte de la région pour vous permettre de situer le plateau d'Assy, flêche jaune, et la cascade d'Arpenaz, flêche rouge. Dommage qu'avec la canicule la cascade soit toute riquiqui. Elle vaut drôlement le détour. Elle est site classée. Venez faire un détour en allant au Mont Blanc, au moins à Chamonix.

24.8.09 Infos sur vidéo de Passy ci-dessous

Ce qui a fait la notoriété internationale de Notre-Dame-de-Toute-Grâce est sa décoration, confiée par l’abbé Devémy aux plus grands maîtres de la première moitié du XXe siècle ; de ce fait, l’humble église de montagne s’est transformée en un véritable manifeste des mouvements artistiques de l'époque, marquant un renouveau de l’art sacré. Par un jeu d'amitiés sincères, l'abbé contacte, grâce à son ami le Père Couturier, les artistes les plus importants de l'époque, qui acceptent tous de collaborer au projet avec enthousiasme. Parmi ceux-ci, Pierre Bonnard, Fernand Léger, Jean Lurçat et son élève Paul Cosandier, Germaine Richier, Georges Rouault, Jean Bazaine, Henri Matisse, Georges Braque, Jacques Lipchitz, Marc Chagall, Constant Demaison, Ladislas Kijno, Claude Mary, Carlo Sergio Signori, Théodore Strawinsky etc. vinrent signer peintures, sculptures, tapisserie, vitraux, céramiques et mosaïques. Elle a été bénie en 1954.

24.8.09 Chapelle du plateau D'Assy.

samedi 22 août 2009

Je suis vieux

Rien ne vas depuis ce matin ! D'abord la nuit a été fraîche. J'ai du me tirer un drap dessus. Ensuite un coup d'oeil à la fenêtre m'a montré un ciel gris délavé. Et le bleu infini alors ? Lors de ma balade matinale, je n'ai pas trouvé le soleil. Pas moyen d'aller à l'ombre pour marcher au frais ! Pour une fois que j'avais mis des sandales, je ne peux même pas bronzer des pieds. Même le thermomètre fait tout à l'envers! 23° qu'il affiche au lieu des 32° habituels.
Mais le pire c'est Roxane. Assez souvent pendant les balades justement, je vais la lâcher dans une sorte de pré aménagé en terrain de foot. Enfin, il y a deux cages. Ce matin, j'arrive à l'entrée et me prépare a détacher la chienne. Je n'ai pas eu le temps. En moins de deux elle s'est retrouvé sur un petit muret bordant le chemin. Puis elle m'a regardé en attendant que j'ouvre le mousqueton de sa laisse. Je suis resté baba ! C'était pas possible. Elle voulait m'éviter de me baisser ? Je suis retourné au même endroit cet après-midi, et me suis arrêté près du muret. Elle n'a pas sauté tout de suite, un regard avec ses yeux de starlette et hop ça y est ! Mademoiselle a trouvée le truc pour économiser mon dos made in nullette ! Non mais elle va me foutre le mourron. Il va falloir que je prozaquiz. Au secours !!!!

jeudi 20 août 2009

L'air frais est passé


Bonsoir. Oui, il est passé hier soir. Je vous explique. J'étais devant ma télé admirant des triples-portions qui s'amusaient a lancer des DVD le plus loin possible. J'avais positionné, à vue de nez, le pouce de mon pied droit sur l'endroit de la chute du premier lancé. Et avant tout le monde je savais si les suivants avaient lancés plus ou moins loin. Mais là n'est pas la question. Voilà, il y a eu un petit courant d'air. J'étais ravi. Ca me raffraîchissait la plante des pieds. Et puis soudain Roxane qui s'occupait attentivement d'un os, a tout laissé et en un éclair s'est retrouvé dans son panier, la tête sous les pattes. La porte de ma chambre venait de se fermer. Mais pas une douce fermeture avec un doux couinement. Non, un vlan sec et bruyant. Tout le monde a du le savoir dans mon petit immeuble de 4 étages. Les portes et fenêtres calées, j'étais tout heureux. Ca allait faire du bien, apporter de la fraîcheur. Oui ben ce fut le seul courant d'air !!!! Pas possible.

mercredi 19 août 2009

Et si j'arrêtais un peu de mettre images et vidéos ? Je sais bien écrire moi aussi. Comme beaucoup de personnes je transpire, un peu. Alors il faut que je me plaigne avant que la canicule foute le camp. Sinon de quoi j'aurai l'air? Voyez vous, chers Amis, un jour je me suis acheté des meubles, 4 chaises et une table, de jardin. Ils trônent sur mon balcon à l'ombre d'un mignon parasol de toutes les couleurs. C'est très beau à voir. Oui parceque je ne vais pas dans le four qu'est mon balcon. Im pos si ble !! Ne vous payez pas un sauna, venez chez moi. La super-sudation est garantie. Sans frais. Pendant ce temps je compte les tours de mon ventilateur. Petit à petit je m'endore, c'est épatant. Quand Roxane veut de l'eau ou me signaler qu'il est l'heure de la balade elle me file un coup de langue sur la main. C'est le bon côté de la canicule.
Vous écrivez la suite ?

dimanche 16 août 2009

mercredi 12 août 2009

mercredi 5 août 2009

De ma fabrication après visite

Avis à la population !


Mesdames, Messieurs,


Le cousin Français Dan a l'honneur de vous annoncer, et de vous accueillir puisque vous lisez dans le blog sans cesse demander par notre famille. La phrase n'est pas très académique. Mais c'est l'émotion. Faites un effort de comprehension.

D'avance merci. J'attends vos demandes d'insertions et autres commentaires. S'il vous plaît ne mettez pas ces derniers "anonymes". C'est génant pour répondre.

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