PETIT MODE D'EMPLOI

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lundi 30 novembre 2009

A regarder vite, c'est trop beau !

Allégée sans fil.

C’est marrant comme il faut peu de choses. Dès que je n’eu plus de fil je me sentais libre, légère. Petit à petit les balades se rallongèrent, mon bipède me laissa mieux courir. Et je ne risquais pas de me lécher mes trous de fil. La peinture rouge sentait trop mauvais. Pendant mes sorties j’allais dans l’herbe, sans en avoir l’air. J’en revenais toujours avec d’agréables effluves.


La vétérinaire, c’est comme ça que s’appelle la dame blanche, avait dit que mes poils allaient repousser. Elle avait raison. Je revoyais de petites pousses et en étais toute fière. Quand le patron me brossait le matin, j’aurais presque aimé qu’il me les brosse. Mais c’était tout de même un peu tôt. Quand je me couchais j’étais contente de pouvoir m’allonger, le ventre bien visible.

L’automne arriva. Au début, naïve, j’attendais une visite. Homme, automne, pour ma jeunesse il n’y avait pas une grande différence. Mais personne ne venait dans l’appartement. Et puis je me rendis compte que le temps changeait, et que c’était souvent dans les discussions des bipèdes. C’est la saison, disaient-ils. Bon, l’automne a rapport à la pluie, au vent qui depuis quelques jours est de plus en plus fréquent. C’était rigolo, les jours de mauvais temps mon patron doublait de volume et s’abritait sous une toile tendue et ornée de chiens ! Moi je n’avais besoin de rien et j’en étais toute fière.

Par contre je me suis fais avoir quelques fois par mes pattes mouillées. J’avais pris l’habitude de galoper dans le couloir qui mène à l’appartement. Quand les pattes sont sèches pas de problème. Avec de l’eau sur les coussinets et du carrelage au sol, catastrophe ! Plusieurs fois j’eus beau freiner des quatre fers, je me suis écrasée la truffe sur la porte ! Biensur j’ais du boxer dans mes ancêtres, mais enfin.

La première fois le patron eu l’air tout cassé. C’est tout juste s’il n’a pas pleuré. Il me tâtait partout. Moi une fois la tête secouée, c’était fini. Une heure après il s’inquiétait encore. Les fois suivantes il m’enguirlanda ! Je n’en revenait pas. Maintenant, parce que ça m’arrive encore, il se marre ! Ca aussi c’est vexant. Mais j’aime trop courir.

dimanche 29 novembre 2009

samedi 28 novembre 2009

jeudi 26 novembre 2009

Roxane sans fil.

A cause de ce fil, le patron m’avait sans cesse à l’œil ! Dès que j’en approchais un peu la truffe il me rappelait à l’ordre. Même les escaliers étaient interdits ! Du jour au lendemain j’avais pris dix ans. Si j’avais pu la tenir, il m’aurait mis une canne dans les pattes !

Et puis un matin, à la fin de la promenade nous sommes entrés dans la clinique à bestioles. Tout de suite je me suis presque réjoui. On allait surement m’enlever ce fil à saucisson ! Je commençais a connaitre les habitudes du coin.Tout de suite la petite dame en blanc vint me faire des câlins, me parler gentiment. Je commençais a bien l’aimer. Surtout que j’avais remarqué qu’elle finissait toujours par me donner un gâteau. C’était du spécial chien, comme elle disait. Une très bonne habitude. Moi en retour je lui faisait des léchouilles, je lui donnait la patte. Elle en paraissait toute fière. J’en était contente. Ou l’inverse.

La table descendit. J’allait sauter quand je me senti prise sous le ventre. C’était vrai, un effort et je faisait casser ce fil à la noix ! La dame m’allongeât. Elle avait vraiment le coup de main. Impossible de lui résister, et, pourtant tout en douceur. Chapeau !

Le patron me grattait derrière les oreilles, doucement. C’était délicieux. J’étais en train de me demander quand le fil me serait enlevé, quand la dame se releva. Voila, c’est fini, dit elle. Quoi ? Je n’avais rien senti. Ils s’étaient bien moqués de moi ! Ils s’entendaient bien ces deux filous.

Un coup de peinture rouge sur les trous du fil, mon gâteau habituel, et hop nous sommes repartis pour la maison. Je pensais que nous allions reprendre les escaliers. Je me dirigeais donc vers leurs porte. Mais non pas encore, toujours l’ascenseur. Il fallait peut-être attendre que les trous se bouchent.

jeudi 5 novembre 2009

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