PETIT MODE D'EMPLOI

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mardi 27 octobre 2009

vendredi 23 octobre 2009

mercredi 21 octobre 2009

Roxane, suite

Petit à petit je me suis sentie mieux. Il n'y avait que ce pansement qui me grattait. C'était irritant, dans tous les sens du terme. Et puis un matin il m'a dit qu'on allait enlever la rustine ! ? Ça n'a pas de trous une rustine. Et là, au contraire, ça en était plein. Un ticket de métro pour famille nombreuse.

La dame nous attendait. Elle nous accueilli en souriant, me remit sur la table. Je n'étais pas très rassurée. Avec un coton imbibé de je ne sais quoi et avec une pine elle arracha la rustine. Elle connaissait son boulot. Quand le patron cessa de me caresser et me lâcha la tête je jetais un coup d'œil.

Horreur ! Je n'avais plus de poils !! De quoi j'avais l'air ? Mais ils étaient malades ! Et puis la dame lui dit qu'il ne fallait pas s'en faire. Ça allait rapidement repousser. Ha bon, bien. Ouf, heureusement.

C'est très bien. Dans quelques temps nous enlèverons le fil, dit la dame. Ha bon, ils m'avaient mis une rustine et du fil ? Et il servait à quoi celui-là ? Mais à quoi ils jouaient ! C'était décourageant. Enfin le ventre me grattait moins. C'était toujours ça de pris. Ça faisait du bien de ressentir les courants d'air.

En sortant nous primes tout de suite la direction de ballades que nous faisions souvent. Je me sentait plus légère. C'était agréable. J'aurais bien piqué un cent mètres. Mais pas moyen. Il n'enlevait pas la laisse. Peut-être à cause de ce fil. Vivement qu'il soit enlevé. Mais pourquoi tous ces trucs ?

Une fois rentrés, je lapais de l'eau et allais m'allonger. La marche m'avait détendue. Je m'assoupis et revis les chiots. Mais ils étaient tout flous et semblaient mécontents. Ils quittaient mon ventre les uns après les autres, fâchés.

Matinée à 1000 mètres

dimanche 18 octobre 2009

Roxane 4

La petite dame en blanc nous a dis de la suivre dans une autre salle avec plein de flacons et de petites boites. Il y avait aussi une grande table qui montait ou descendait toute seule. Ce n’était pas rassurant. Il m’a mis dessus et caressé comme j’aime bien, sous le menton et dessus la tête. La dame, deux tuyaux dans les oreilles, répétait bien, bien. En même temps elle me plaquait une espèce de pièce de monnaie partout sur le corps. J’ai vaguement senti une petite piqure dans la cuisse. Ca tournait.


Je me suis réveillée toute vaseuse. J’étais allongée sur un coussin tout blanc, épais et doux. C’était une grande cage. Si j’avais pu me lever j’aurais eu la place. De toutes façons je n’aurais pas pu sortir. La porte était faite de barreaux.

J’avais l’impression d’avoir un gros machin visqueux dans la bouche. Et pas moyen ni de l’avaler, ni de le rejeter. C’était désagréable ! En plus un morceau de tissu était collé sous mon ventre. Ca grattait. C’était irritant ce machin !

La dame blanche est venue me voir. Elle me palpa doucement, me plaqua encore ses tuyaux dessus. Elle sourit en disant que tout allait bien. Qu’est-ce qui lui fallait ! Mais étrangement, ça m’avais calmée. Je me rendormi.

Et puis je les ais entendu parler, doucement. Elle disait que tout s’était bien passé. Elle avait aussi trouvé une boule de graisse, alors elle l’avait enlevé. La, dans mon brouillard, je me suis énervée. Je n’étais pas grosse au point de me faire une liposuccion ! J’étais tout de même rudement contente de le revoir. Il m’a caressée doucement. C’était bon…

Nous sommes rentrés chez nous, doucement, à pieds. Un peu d’air me ferait du bien. Mes pattes n’étaient pas très vaillantes. Mais peu à peu elles se fortifiaient. Le chemin m’était familier. Nous n’étions pas loin. Le patron n’avait jamais marché aussi lentement. Tout les deux pas il me regardait. Il devait regretter ou avoir peur de quelque chose. Pourtant la dame blanche lui avait dit : Comme ça vous serez tranquille.

jeudi 15 octobre 2009

Et de 3

Il me plaisait mon bipède. Je le suivais partout. Il y avait pourtant trois portes que je ne pouvais franchir. J’avais beau couiner devant, elles ne s’ouvraient jamais. La plus bizarre c’était celle qui se fermait le soir. Il semblait dormir derrière. Alors pourquoi pas moi ? D’autant plus qu’il y avait de la moquette par terre !


Le matin, il me faisait mille caresses en disant qu’il en avait mal aux doigts de se les triturer, qu’il devrait s’acheter des boules. Nous jouions ensemble avec une balle jaune difficile comme tout à saisir. Pourquoi en acheter d’autres ? C’est dans cette pièce interdite nocturne qu’il s’asseyait devant un bureau. Dessus il y avait un gros bidule ronronnant. Et il s’amusait à taper des doigts devant…

Je n’y ai jamais rien compris. D’ailleurs parfois, lui aussi, était d’humeur explosive. Et ça n’a pas changé. Lorsque c’est le cas, je me roule un peu plus loin et j’observe. Autrement, c’est un ange. Câlins, balades, quelques friandises, c’était mon lot journalier.

Chaque matin et soir, il mangeait et me donnait des croquettes. Lorsqu’il s’attablait je savais que ce serait bientôt mon tour, comme aujourd’hui. Très pratique.

Quelques temps après mon arrivée, un soir il ne me donna pas mes croquettes. Je vins me dresser devant lui, mes yeux dans les siens. Il me demanda si j’avais faim. Evidement, l’andouille ! Au lieu de prendre son air désolé, il n’avait qu’a me donner a manger. Mais non.

Le lendemain, toujours sans croquettes, il m’emmena dans le magasin avec plein de boites. Tout de suite la dame lui demanda si je n’avais rien mangé la veille ! C’était gentil de s’occuper de moi comme ça. Elle allait peut être me donner quelque chose, elle !

samedi 10 octobre 2009

mercredi 7 octobre 2009

Suite de notre connaissance


Ca me paraissait immense chez lui; trois pièces avec plein de portes. Il avait fallu rentrer dans une grosse boite toute fermée pour y aller. J'y ais eu un drôle de sentiment, comme si je me tassait. J'avais les poils pas très rassurés. Et puis je me suis habitué; d'autant plus facilement que ensuite nous sommes toujours montés par les escaliers. Je devais bien lever les pattes les premiers temps. Mais avec l'âge plus de problème.




Il me mena d'abord sous une fenêtre où il y avait deux jolies gamelles. Il y avait de l'eau dans celle de droite. A gauche des croquettes appétissantes exhalaient une sympathique odeur. Il avait bien préparé son coup le patron. Mais je n'avais pas faim. Une petite lapée d'eau me suffisait. Avec le soleil j'en avais besoin. Il eu un air interrogateur, puis jeta un regard à sa montre et haussa les épaules.



Alors il parti en m'appelant doucement et me mena dans une autre pièce, plus grande. La lumière entrait par une grande porte-fenêtre. C'était agréable. Il y avait un clic-clac. Au pied ce qui paru une couverture, blanche et pliée en je ne sais combien de fois. Elle sentait le propre et les fleurs. C'était marrant dans un appartement, mais bien agréable. Comme j'en restait à l'extérieur et interrogative il me déposa dessus. Ses mains me passaient dessous le ventre. Elles me paraissaient immenses et peu rassurantes. C'était idiot. Elles cachaient bien leur affaire et étaient très douces. Plus tard je n'eu plus d'appréhension, au contraire. La couverture était douce, je pouvait m'y allonger sans peine. Oui bien agréable. Il s'installa dans un fauteuil de rotin, tout près, sans me quitter des yeux.



Il était bizarre, racontait des histoires. Soi-disant que nous n'allions plus nous quitter, qu'il prendrait soin de moi comme d'un bébé, que nous allions passer une retraite sensas. La retraite ? J'avais six mois ! Mais enfin j'étais bien, il était gentil, semblait décidé a bien me traiter. Le bonheur quoi. Quand il cessa de parler et de me caresser j'étais détendue, tranquille. L'animation de la journée retombée, je m'étirais, pattes de devant tendues et queue en l'air puis m'assoupi la truffe entre les pattes.



Ça faisait du bien. La douceur de la couverture était luxueuse en comparant au carrelage des deux dames. Avant je ne me souviens plus. J'étais trop jeune. Et puis j'avais l'impression que j'allais pouvoir dormir longtemps sur ma couverture, la mienne. Ce sentiment était bizarre. Ce matin je n'étais qu'un chiot perdu, avec rien à moi. Tout juste un petit collier de carton durci. Et maintenant j'avais un grand bonhomme qui me faisait des tas de douceurs, me donnait une douce literie, de l'eau fraîche dans une belle gamelle.



Bref le paradis. Pourvu que ça dure. Je me promis de prendre soin de ce bipède et de lui rendre tous les bons sentiments qu'il avait pour moi. Je me vis en rêve, à dix ou quinze ans. Ma couverture était toujours aussi neuve et odorante. La gamelle d'eau était là mais, je sentais une odeur de poulet mélangée de bœuf et tout un tas d'autres bonnes choses. Ce qui me surpris le plus se sont les dix chiots qui me trituraient le ventre. Qu'est-ce que ça voulait dire ?

lundi 5 octobre 2009

dimanche 4 octobre 2009

chats du jour...

Les mésaventures de Tim:
Comme les orages ne préviennent plus de leur arrivée,j'ai fermé -vers 22h hier - les fenêtres de la Saxo; tout est électrifié dans la plus misérable voiture actuelle.
Ce matin, Tim n'est pas venu manger, ni à 7h, ni à 10, ni à 12; vers 15h, pas de ses miaulements habituels pour m'appeler à aller jouer un moment.
Vers 16h, au passage imprévu de Gazou, on paerçoit un chat grisâtre dans la Saxo: il en est sorti dignement, nous a suivis comme à son habitude, pas traumatisé pour deux sous !
Je ne comprends toujours pas qu'il ne se soit pas manifesté lorsque je me suis assise dans l'auto hier au soir.

Réglisse, quant à lui, confirme ce que je soupçonnais depuis quelques mois:
il n'a pas compris qu'il n'est PAS un chien !
Il persiste à nous suivre en balade, quitte sa gamelle de la cuisine pour venir manger les croquettes des chiens, dort le soir dans le couffin de Kiss...

vendredi 2 octobre 2009

Mariage de 40 ans = EMERAUDE

Le silence se fit, les têtes se tournèrent vers le fond où les portes venaient de s'ouvrir. Ils avançaient émus. Mais avec ses vingt ans elle semblait résolue, décidée. Sa robe était parfaite. D'ailleurs elle avait passé assez de temps pour que ce fut ainsi. Elle faisait rêver beaucoup de ses amies. Et son cavalier le sentait, fier d'accompagner un tel rêve. Rien que le visage était un magnifique écrin. Parfait pour un tel jour. Les enfants apportent toujours des ennuis. Mais en ce moment il plaignait ses copains. Jamais ils n'auraient de pareils instants.


Son futur époux se retourna tendrement souriant. Il accueilli la main déposée délicatement, presque avec regret. Sous ses doigts il senti la bague. Furtivement il pensa "émeraude au moins. Après c'est quoi ?" Cette pensée le fit involontairement sourire autrement. Elle perçu ce changement. Rien ne lui échappait. Que signifiait ceci. Mais le présent repris force. Et il était doux ! Elle allait bientôt entendre et dire oui. Depuis le temps qu'elle l'espérai. Toujours peut-être. Et vingt ans c'est long.



Si je veux ?.. Évidement c'est la corde au cou... Dans quarante ans je pourrais divorcer vite fait-bien fait. Ca va pas ma vieille ? Tu te fais rougir ! Bah avec la canicule. Qu'est ce qu'il a ce genou a coincer ? Ha... heu... ouiii... Ca y est, tu es devenue Mâdämeee... Ouf. Vivement ce soir qu'on parte en camping-car. Attends faut encore faire cette grande allée. Tous ces yeux ! Et puis en plus je vais prendre un wagon de riz dans la robe, ça va gratter ! Hé hé, je les lui ferais chercher... Un baiser ? Ca va pas non ? Pas ici ! Si ? Ha bon, après to...huuuuuuuummmmmeu. Ben, pourquoi il arrête ? Hé ho il faut atterrir ma grande. La journée n'est pas finie. Et ce n'est pas la dernière. Tu t'imagine dans... cinquante ans ? C'est l'or ça. C'est loin aussi. Quarante ans ? Ca ne te fera QUE soixante ans. Encore une jeunesse et une très jolie pierre d'émeraude. J'achète ! Tu n'as pas fini de m'embrasser cher Époux ; je n'ai qu'a cligner des yeux. Et hop... Tu rougis encore ! Il va falloir t'habituer.



Allez en voiture. Cela fait du bien de s'asseoir. Il y a encore du chemin avant d'arriver devant mon émeraude. Au fait, c'est quoi dans un an ? Qu'importe, c'est coton. Quelle belle invention l'épaule d'un homme, de mon homme. C'est la meilleure, sure. Quarante ans ? Finalement c'est le minimum avec du solide comme ça. Et il y en a plus d'un qui est de mon avis, certainement. Plus d'une serait plus juste. Je le vois dans vos regards mes amies. Mais je l'ai conquis et je compte bien le garder, très longtemps. Nous avons prévu des tas de choses. Même qu'il devra sortir le chien. J'aime trop les bêtes. Je vais la coconner cette épaule ! Au maximum.



Madame, vous n'avez pas honte de ces lointaines pensées ? Ha la jeunesse ! Vous n'y avez pas échappée. Ne vous en faite pas, elle est loin de vous avoir lâchée. De nos jours, vôtre âge est le meilleur. L'essentiel est construit, fini. Bon, quelques articulations coincent. Mais normalement, pas de soucis à se faire. Dans dix ans la recherche aura trouvé le remède et vous pourrez en vivre encore vingt ! Si, si, sans doute. Je prépare déjà ma lettre pour cette proche occasion.



Au revoir Madame.

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