PETIT MODE D'EMPLOI

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jeudi 17 décembre 2009


Mon premier sapin

Quelques jours plus tard, je n'ais pas eu le temps de compter tellement je m'amusais avec Oscar, il est en plus arrivé la chérie de Louis avec deux enfants. Je commençais à m'arracher les poils quand c'est le chéri de Louise et quatre chiots qui est arrivé. Ils voulaient que je retienne tout ça comment ? Quatre chiots ? ! J'espère que vous aurez rectifiés, c'étaient des petits d'homme déjà grands.


J'en avais toujours un avec moi. Et que je te caresse, que je joue avec toi. Les balles, les ficelles, tout y est passé. Il arrivait qu'ils soient plusieurs ensemble. Que de belles parties. A côté de mes journées ranplaplan avec le patron, pfft j'étais vidée le soir. Quelle idée de rester tout seul. D'un autre côté Oscar ne pouvais pas manger mes croquettes. Alors qu'ici je devais faire gaffe.

Et un matin j'ouvrais des yeux ébahis. Un grand sapin trônait dans une salle au rez-de chaussée. Avec des guirlandes et des boules. Ca brillait de partout. J'avais jamais vu ça ! Au pied il y avait des paquets de toutes les couleurs et de toutes les formes. Nom d'un bipède, qu'est-ce que c'était ça ? Je restais a le regarder les pattes écartées, la queue en l'air.

Soudain les vieux se mirent a rire. J'avais comme l'impression que c'était à cause de moi. Oui c'était ça. Ben oui quoi. J'étais jeune et découvrais ce genre de fête. Il fallait me laisser le temps d'apprendre.

Les plus jeunes s'étaient déjà jetés sur les paquets. Les papiers ne résistaient pas longtemps. Ils volaient partout. Parfois un emballage semblait plus résistant. Mais il abdiquait vite. Dans ces cas là, les enfants ont une de ces efficacité surprenante.

Soudain l'un d'eux s'écria : " Y en a un pour Roxane ! " Hop, dix secondes plus tard il était ouvert sous les yeux curieux de tout le monde. Dans le papier il y avait un collier, un joli collier en cuir marron brillant, il paraissait ciré. Henriette m'enleva celui que j'avais quand le patron était venu me chercher. Elle donna le joli au patron.

"Et bien ma vieille, tu es gâtée. Va falloir que tu marche comme un mannequin avec ça. Gare à la drague." C'est vrai que je me sentais belle, coquette. Du coup je me mis a battre de la queue à grande vitesse. Un vrai ventilateur. Tout le monde compris vite, j'en suis sure que j'étais ravie et fière. Oscar n'avait rien. Il faisait la moue. Sur le moment ; et puis après il est venu me regarder de plus près et me faire des léchouilles. C'était un brave chien.

dimanche 13 décembre 2009

Nouvelles connaissances

Le temps passait, heureux. Un soir le patron sorti un grand sac noir d’un placard. Dedans il mis des chemises, des chaussettes. C’est à cet instant que je réalisais la grandeur de ses pieds. Ces chaussettes ! J’aurais pu y faire rentrer entièrement une des mes pattes. Lui, il y mettait le pied. Enfin. Et il ne me donna pas de croquettes.

Allons bon. J’allais encore retourner voir la vétérinaire ? Le lendemain le réveil sonna plus tôt que d’habitude. C’était anormal ça. Le patron avala un petit déjeuner, pas moi. Nous fîmes notre balade. Je n’étais pas rassurée. Qu’est-ce qui allait se passer ?

Et puis en rentrant, il me laissa mon harnais et ma laisse. Après un tour dans sa salle de bain, il changea de chaussures. Les nouvelles étaient plus fines, souples. J’y étais. Nous allions partir en voiture ! Bon, pas de vétérinaire. C’était déjà ça.

Il attrapa le sac et me fis redescendre, en prenant l’ascenseur. C’est vrai qu’avec son gros machin, un sac pour son appareil photographique, et ma laisse, il était plutôt embarrassé. Je me dirigeais directement vers la voiture. Il ne le remarqua même pas. C’était bien la peine de se décarcasser.

Une heure et demie après nous arrivions devant un beau portail de bois. Miracle, il s’ouvrit tout seul. Je n’avais jamais vu ça. Quand je voulais sortir sur le balcon je devais me torturer le nez. Et le patron, il n’avait qu’a s’arrêter devant un portail pour le faire ouvrir ! Et après, ils sont toujours fatigués !

La voiture était tout juste garée qu’une porte s’ouvrit. Une autre petite dame sortie toute souriante. Elle dit : "Bonjour Daniel " Lui répondit "Bonjour ma sœur" Qu'est-ce que c'était ce charabia. Jusqu'à présent on lui disait Monsieur à mon Patron. Elle s'approcha de moi toute souriante. "Alors voilà le fauve ? " et me serra la tête entre ses mains. Elle sentait le chien.

Ca sentait le chien partout. Il y en avait surement un dans cette maison. "Tiens voilà Oscar. Sois gentil, hein ? !" Oscar ? Je vis arriver un chien marrant. Il était deux fois plus grand que moi, tout marron avec de grandes oreilles qui lui tombaient sur les joues. Ses yeux paraissaient tristes. Il n'allait pas pleurer de me voir tout de même ? Mais il était sympa et semblait être copain avec le patron.

La connaissance fut vite faite et aussitôt on nous fit sortir dans un jardin. Il y avait plein de trucs, des balles, des ballons, des bouteilles en plastique, de faux os. Ca c'était pas chouette. Je me suis fait avoir, toute contente d'en croquer un. J'ai comme l'impression qu'Oscar se payait doucement ma tête.

Et les vieux bipèdes riaient de nous voir. Il y avait Daniel donc mon patron, sa "sœur" Henriette, son "mari" Henri, leurs enfants Louis et Louise. J'avais un peu de peine a me retrouver dans tout ça. Je connaissais le Patron. C'est tout.

jeudi 10 décembre 2009

Tristesse.

Pendant mes balades, je passais souvent devant une petite usine de quatre ou cinq ouvriers. Ils étaient sympas. Nous parlions souvent alors qu'ils fumaient leurs cigarettes ou mangeaient leurs casses-croutes. Ils donnaient toujours quelques choses à Roxane.
J'écris au passé, parce que ce matin les machines étaient déménagées. La petite usine n'a pas résisté à la crise. Dommage. Les ouvriers avaient le coeur gros, leurs visages étaient graves.
Ca va être triste de passer devant les batiments vides.

mercredi 9 décembre 2009

mardi 8 décembre 2009

Papillons blancs

Plus tard, mes poils avaient repoussés, les jours s’étaient raccourcis et refroidis, en me réveillant j’eu une drôle d’impression. Ca me trottait dans la tête même en avalant mes croquettes. C’est en sortant que j’eu la solution. Tout était blanc ! Des millions de petits papillons blanc tombaient. C’était ça, sur.


Au cours de la balade j’appris par le patron ou les discussions qu’il eut que les papillons étaient des flocons de neige. La neige… C’était marrant ce truc. Il était très agréable de marcher dedans. Pas raide comme le bitume ou coupant comme les cailloux. Pour flairer, il y en avait toujours un peu qui restait dans la truffe.

Mon bipède devait savoir que j’aimerais car il me mena directement vers un grand champ où je pouvais galoper sans risque. Tout de suite je m’élançais en rond, à toute vitesse. C’était super. Quand je fus bien essoufflée je m’arrêtais trente secondes, la langue pendante. Puis je me roulait avec délices. Pourquoi n’y avait-il pas de la neige plus souvent ?

A un moment le patron fit un petit ballon de neige entre ses mains puis me le lança. Je courais vers l’endroit de sa chute. Mais pas moyen de le retrouver. Il avait disparu, caché dans l’épaisseur de la neige au sol. J’avais beau courir de plus en plus vite, j’arrivais toujours après sa disparition ! C’était énervant. Mais amusant de courir. Et puis, apparemment, ça faisait tellement plaisir au patron. Un vrai gosse !

J’étais contente de rentrer. Le galop après des fantômes de ballon en neige, c’est fatigant. Mais une lapée d’eau fraiche, une sieste en rond dans mon fauteuil et hop, je me savais prête a recommencer.

Une chose pourtant me faisait réfléchir les bipèdes, presque tous, semblaient avoir peur de marcher dans la neige. Certains marchaient bizarrement, à petits pas, voir en se tenant aux murs ou aux barrières.

Je ne comprenais pas pourquoi. Puis je finis par me douter de la raison. Malgré mes quatre pattes il m’est arrivé de glisser où ce n’était pas prévu. Je ne suis jamais tombé. Mais que j’en fus près certaines fois. D’accord. Alors les pauvres avec seulement leurs deux pieds. Mais aussi pourquoi ne se servaient-ils pas des deux autres !

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