PETIT MODE D'EMPLOI

Pour ouvrir une année, un mois, un message, cliquez avec la gauche de votre souris. La fleche qui est à gauche du truc à ouvrir bascule vers le bas.
Pour agrandir certaines images il suffit parfois de cliquer dessus. Faut pas hésiter a les secouer !
Si vous laissez un commentaire pourquoi ne pas laisser une signature : pseudo, prénom, photo, avatar, etc... Merci.
Fites connaitre votre blog ; donnez l'adresse aux copains et copines.
A bientot. Revenez souvent. Daniel et Roxane.

mercredi 7 octobre 2009

Suite de notre connaissance


Ca me paraissait immense chez lui; trois pièces avec plein de portes. Il avait fallu rentrer dans une grosse boite toute fermée pour y aller. J'y ais eu un drôle de sentiment, comme si je me tassait. J'avais les poils pas très rassurés. Et puis je me suis habitué; d'autant plus facilement que ensuite nous sommes toujours montés par les escaliers. Je devais bien lever les pattes les premiers temps. Mais avec l'âge plus de problème.




Il me mena d'abord sous une fenêtre où il y avait deux jolies gamelles. Il y avait de l'eau dans celle de droite. A gauche des croquettes appétissantes exhalaient une sympathique odeur. Il avait bien préparé son coup le patron. Mais je n'avais pas faim. Une petite lapée d'eau me suffisait. Avec le soleil j'en avais besoin. Il eu un air interrogateur, puis jeta un regard à sa montre et haussa les épaules.



Alors il parti en m'appelant doucement et me mena dans une autre pièce, plus grande. La lumière entrait par une grande porte-fenêtre. C'était agréable. Il y avait un clic-clac. Au pied ce qui paru une couverture, blanche et pliée en je ne sais combien de fois. Elle sentait le propre et les fleurs. C'était marrant dans un appartement, mais bien agréable. Comme j'en restait à l'extérieur et interrogative il me déposa dessus. Ses mains me passaient dessous le ventre. Elles me paraissaient immenses et peu rassurantes. C'était idiot. Elles cachaient bien leur affaire et étaient très douces. Plus tard je n'eu plus d'appréhension, au contraire. La couverture était douce, je pouvait m'y allonger sans peine. Oui bien agréable. Il s'installa dans un fauteuil de rotin, tout près, sans me quitter des yeux.



Il était bizarre, racontait des histoires. Soi-disant que nous n'allions plus nous quitter, qu'il prendrait soin de moi comme d'un bébé, que nous allions passer une retraite sensas. La retraite ? J'avais six mois ! Mais enfin j'étais bien, il était gentil, semblait décidé a bien me traiter. Le bonheur quoi. Quand il cessa de parler et de me caresser j'étais détendue, tranquille. L'animation de la journée retombée, je m'étirais, pattes de devant tendues et queue en l'air puis m'assoupi la truffe entre les pattes.



Ça faisait du bien. La douceur de la couverture était luxueuse en comparant au carrelage des deux dames. Avant je ne me souviens plus. J'étais trop jeune. Et puis j'avais l'impression que j'allais pouvoir dormir longtemps sur ma couverture, la mienne. Ce sentiment était bizarre. Ce matin je n'étais qu'un chiot perdu, avec rien à moi. Tout juste un petit collier de carton durci. Et maintenant j'avais un grand bonhomme qui me faisait des tas de douceurs, me donnait une douce literie, de l'eau fraîche dans une belle gamelle.



Bref le paradis. Pourvu que ça dure. Je me promis de prendre soin de ce bipède et de lui rendre tous les bons sentiments qu'il avait pour moi. Je me vis en rêve, à dix ou quinze ans. Ma couverture était toujours aussi neuve et odorante. La gamelle d'eau était là mais, je sentais une odeur de poulet mélangée de bœuf et tout un tas d'autres bonnes choses. Ce qui me surpris le plus se sont les dix chiots qui me trituraient le ventre. Qu'est-ce que ça voulait dire ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Membres