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Eclats de rires
Ce matin il y avait un gros bonhomme dans un de mes champs préférés. Il était immobile au milieu. Il avait du y aller en trainant des pieds. Car il y avait une grosse trainée derrière lui. Son ventre était tellement gros qu'il lui tombait sur les pieds. On ne les voyait plus. Ses yeux étaient bizarres, tordus, tout noirs. Le nez au contraire filait rouge,long et droit. Fallait pas qu'il reste là ce machin. C'était mon champ ! Je lui aboyait bien après. Mais il ne bougeait pas, absolument rien ne bougeait !
Et pis soudain je regardais le patron. Il était tordu de rire. Il se moquait du bonhomme ; c'était bien, mais il aurait mieux fait de lui rappeler que c'était notre champ. Alors j'aboyais plus fort. Il riait dans la même proportion. "Alors tu veux faire fondre la neige ?" Quoi ? Pouvait pas le dire plus tot ? Depuis dix minutes j'aboie après un bonhomme de neige ? ! Et il se marre ! Il aurait pu me le dire plus tot. Les gens dans l'immeuble d'à côté ont du se moquer de moi. Mais ça a l'air de lui faire tant de bien de rire. Il en est tout rose malgré le négatif de la chaleur. Ben tant mieux. Je l'aime bien mon patron, et, c'est pas en sens unique.
Eh maintenant c'est moi qui me marre. Le patron reviens du coiffeur. La coiffeuse lui a fait un rabais parce qu'il a beaucoup moins de cheveux !
Et pis soudain je regardais le patron. Il était tordu de rire. Il se moquait du bonhomme ; c'était bien, mais il aurait mieux fait de lui rappeler que c'était notre champ. Alors j'aboyais plus fort. Il riait dans la même proportion. "Alors tu veux faire fondre la neige ?" Quoi ? Pouvait pas le dire plus tot ? Depuis dix minutes j'aboie après un bonhomme de neige ? ! Et il se marre ! Il aurait pu me le dire plus tot. Les gens dans l'immeuble d'à côté ont du se moquer de moi. Mais ça a l'air de lui faire tant de bien de rire. Il en est tout rose malgré le négatif de la chaleur. Ben tant mieux. Je l'aime bien mon patron, et, c'est pas en sens unique.
Eh maintenant c'est moi qui me marre. Le patron reviens du coiffeur. La coiffeuse lui a fait un rabais parce qu'il a beaucoup moins de cheveux !
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Comment je l'ai connu (suite)
C’était pendant l’hiver 2006. Nous nous promenions dans la neige. Avec le soleil c’était agréable. Depuis quelques temps j’avais mal en haut de la jambe arrière droite. Parfois j’avais de la peine à marcher. Ça coinçait. Mais en forçant un peu je marchais. Et puis un jour plus moyen de reposer la patte. Et le patron qui ne trouve rien d’autre que se marrer ! Je vous jure ces bipèdes.
Et puis ça a fait crac et un peu mal. Le patron, mine de rien avait mis une main devant ma cuisse et l’autre dessus mon dos. En tirant dessus la première il venait de décoincer ma jambe. Le truc s’est produit plusieurs fois dans la journée. Mais j’avais pigée. Quand ma jambe se coinçait j’attendais en regardant le patron.
Le lendemain il m’a dit que nous allions voir le mécano des chiens. Qui c’était celui-là ? J’ai vite compris quand nous avons pris le chemin de la vétérinaire. Il ne pouvait pas parler clairement ?! Après les politesses d’usages Daniel expliqua ce qui m’arrivait. Elle écouta attentivement, tâtât, auscultât, bref la litanie habituelle. Finalement elle dit qu’il serait mieux de faire une radio, mais elle se doutait du problème. Ma rotule devait être abîmée.
J’avais deux ans. C’était un peu tôt pour devoir changer une pièce du mécano, tout de même ! Enfin. La radio n’était pas possible le jour même. Un rendez-vous fut pris pour le lendemain matin. Je me demandait bien comment elle allait voir l’état de mes rotules en écoutant une radio. Enfin.
Le lendemain après m’avoir menée chez la vétérinaire le patron m’y laissa deux heures. J’ais eus le temps de m’apercevoir que la radio en question n’avait rien d’audio. Je fus allongée, bloquée. Il ne fallait pas que je bouge un poil. C’était pas marrant. Et puis une grosse machine est venue tout près de moi. On aurait dis un gros œil qui serait venu voir si j’avais des puces ! C’était choquant !
Quand Daniel revint, la vétérinaire lui montrât des photos bizarres presque toutes noires. Elle passait son doigt dessus en faisant de petits cercles. C’est bien ce que je pensais, disait elle, la rotule du bassin est toute abîmée, pleine de trous. Elle avait l’air trop grave. Ça me faisait peur. Et j’avais raison.
Daniel lui demanda si il y avait des soins possibles. La réponse fut rapide, nette : non, il faut opérer. Mais il y avait un problème. La vétérinaire ne pouvait pas le faire. Il faudrait soit aller à Chambéry, soit faire venir un chirurgien. A moins que le patron ne s’occupe lui-même de trouver quelqu’un. Comme il ne connaissait personne il lui fit confiance. Elle le contacterait quand elle aurait pris rendez-vous avec le toubib.
Quelques jours plus tard, après un coup de téléphone le patron me dit que j’étais au régime. J’en concluais que c’était à cause du chirurgien. Ça commençait bien. Pourquoi au régime. Déjà que j’étais sans cesse la patte coincée.
Le surlendemain nous allâmes chez la vétérinaire. Revenez la chercher dans trois jours. Hein ? J’allais rester trois jours sans le voir ? Mais non !
Et puis là c’est un gros trou noir. J’ais été de nouveau allongée et je me suis réveillée dans une cage semblable à celle de ma stérilisation. Mais cette fois-ci c’est le haut de ma jambe qui était dépoilé. Décidemment c’était une drôle d’habitude. Pas marrante du tout. Enfin j’étais moins affolée. Je savais que mes chers poils allaient repousser. Et puis j’allais ressortir ; le patron allait venir. Il est venu. J’étais toute contente quand je l’ais vu. Je me suis levée. Plutôt j’ais voulu. Fallait que j’aille plus doucement. Ça faisait mal et la tête tournait. J’aurais du me souvenir de ça pourtant.
Il vint me faire des câlins en me parlant gentiment. Bon il n’avait pas changé. Il a mis ses mains sous le ventre et doucement m’a aidé à me lever. La vétérinaire lui dit de rentrer à pieds, ce n’était pas loin, ça me ferait du bien de prendre l’air, de marcher un peu. Il ne paraissait pas totalement rassuré. Pendant les premiers pas il ne me quittait pas des yeux.
Le plus difficile pour moi c’était de garder l’équilibre. Entre le sentiment d’un manque dans ma patte et un peu de brume dans le cerveau c’était beaucoup. Mais c’est vrai, l’air me faisait du bien. Quelle bonne invention. Je me sentais de mieux en mieux.
Pour monter dans l’appartement nous avons pris l’ascenseur. Ordre formel de la vétérinaire. Dans mon état je l’approuvais totalement. Le patron n’avait pas discuté d’ailleurs. On lui avait suggéré de me faire nager pour consolider mes muscles. Mais la baignoire était trop petite, l’eau des lacs bien trop froide et, les piscines interdites aux chiennes. Et puis la flotte le patron, il n’en raffole pas. Alors nous verrions l’été venu.
« Chienne de riche. Tu te rends compte de ce que tu me coûte ? » Premièrement c’était pas tant que ça. Il avait suffit de mettre une carte dans un machin pendant quelques secondes. Deuxièmement j’y étais pour rien dans les contrefaçons. Le service après vente c’est les parents. Troisièmement je vais te faire tellement de léchouilles que tu vas être remboursé avec du rab.
Et puis ça a fait crac et un peu mal. Le patron, mine de rien avait mis une main devant ma cuisse et l’autre dessus mon dos. En tirant dessus la première il venait de décoincer ma jambe. Le truc s’est produit plusieurs fois dans la journée. Mais j’avais pigée. Quand ma jambe se coinçait j’attendais en regardant le patron.
Le lendemain il m’a dit que nous allions voir le mécano des chiens. Qui c’était celui-là ? J’ai vite compris quand nous avons pris le chemin de la vétérinaire. Il ne pouvait pas parler clairement ?! Après les politesses d’usages Daniel expliqua ce qui m’arrivait. Elle écouta attentivement, tâtât, auscultât, bref la litanie habituelle. Finalement elle dit qu’il serait mieux de faire une radio, mais elle se doutait du problème. Ma rotule devait être abîmée.
J’avais deux ans. C’était un peu tôt pour devoir changer une pièce du mécano, tout de même ! Enfin. La radio n’était pas possible le jour même. Un rendez-vous fut pris pour le lendemain matin. Je me demandait bien comment elle allait voir l’état de mes rotules en écoutant une radio. Enfin.
Le lendemain après m’avoir menée chez la vétérinaire le patron m’y laissa deux heures. J’ais eus le temps de m’apercevoir que la radio en question n’avait rien d’audio. Je fus allongée, bloquée. Il ne fallait pas que je bouge un poil. C’était pas marrant. Et puis une grosse machine est venue tout près de moi. On aurait dis un gros œil qui serait venu voir si j’avais des puces ! C’était choquant !
Quand Daniel revint, la vétérinaire lui montrât des photos bizarres presque toutes noires. Elle passait son doigt dessus en faisant de petits cercles. C’est bien ce que je pensais, disait elle, la rotule du bassin est toute abîmée, pleine de trous. Elle avait l’air trop grave. Ça me faisait peur. Et j’avais raison.
Daniel lui demanda si il y avait des soins possibles. La réponse fut rapide, nette : non, il faut opérer. Mais il y avait un problème. La vétérinaire ne pouvait pas le faire. Il faudrait soit aller à Chambéry, soit faire venir un chirurgien. A moins que le patron ne s’occupe lui-même de trouver quelqu’un. Comme il ne connaissait personne il lui fit confiance. Elle le contacterait quand elle aurait pris rendez-vous avec le toubib.
Quelques jours plus tard, après un coup de téléphone le patron me dit que j’étais au régime. J’en concluais que c’était à cause du chirurgien. Ça commençait bien. Pourquoi au régime. Déjà que j’étais sans cesse la patte coincée.
Le surlendemain nous allâmes chez la vétérinaire. Revenez la chercher dans trois jours. Hein ? J’allais rester trois jours sans le voir ? Mais non !
Et puis là c’est un gros trou noir. J’ais été de nouveau allongée et je me suis réveillée dans une cage semblable à celle de ma stérilisation. Mais cette fois-ci c’est le haut de ma jambe qui était dépoilé. Décidemment c’était une drôle d’habitude. Pas marrante du tout. Enfin j’étais moins affolée. Je savais que mes chers poils allaient repousser. Et puis j’allais ressortir ; le patron allait venir. Il est venu. J’étais toute contente quand je l’ais vu. Je me suis levée. Plutôt j’ais voulu. Fallait que j’aille plus doucement. Ça faisait mal et la tête tournait. J’aurais du me souvenir de ça pourtant.
Il vint me faire des câlins en me parlant gentiment. Bon il n’avait pas changé. Il a mis ses mains sous le ventre et doucement m’a aidé à me lever. La vétérinaire lui dit de rentrer à pieds, ce n’était pas loin, ça me ferait du bien de prendre l’air, de marcher un peu. Il ne paraissait pas totalement rassuré. Pendant les premiers pas il ne me quittait pas des yeux.
Le plus difficile pour moi c’était de garder l’équilibre. Entre le sentiment d’un manque dans ma patte et un peu de brume dans le cerveau c’était beaucoup. Mais c’est vrai, l’air me faisait du bien. Quelle bonne invention. Je me sentais de mieux en mieux.
Pour monter dans l’appartement nous avons pris l’ascenseur. Ordre formel de la vétérinaire. Dans mon état je l’approuvais totalement. Le patron n’avait pas discuté d’ailleurs. On lui avait suggéré de me faire nager pour consolider mes muscles. Mais la baignoire était trop petite, l’eau des lacs bien trop froide et, les piscines interdites aux chiennes. Et puis la flotte le patron, il n’en raffole pas. Alors nous verrions l’été venu.
« Chienne de riche. Tu te rends compte de ce que tu me coûte ? » Premièrement c’était pas tant que ça. Il avait suffit de mettre une carte dans un machin pendant quelques secondes. Deuxièmement j’y étais pour rien dans les contrefaçons. Le service après vente c’est les parents. Troisièmement je vais te faire tellement de léchouilles que tu vas être remboursé avec du rab.
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